En avant, restons groupés !
Aux derniers jours de l’année, des congrégations se réunissent en vastes rassemblements. Et l’on peut voir passer des voitures, des fourgons, des camions de chantier, des semi-remorque même, des cars remplis à craquer de fidèles !.. J'ai vu un ‘sept places’ transportant dix adultes, plus le chauffeur et trois jeunes coincés entre siège et hayon, un volume conséquent de bagage s’aére sur le toit ; un fourgon conçu pour neuf passagers européens contenant mal ses quinze-vingt têtes, des coudes dépassent…
Mon expérience des transports est réduite mais je sais qu’il faut se faire guimauve pour être moins courbatu et apprendre à ne respirer que d’un poumon… mais, dans ces entassements, j’imagine qu’il faut une concertation pour que les respirations soient alternées de bonne façon….
Mon expérience des transports est réduite mais je sais qu’il faut se faire guimauve pour être moins courbatu et apprendre à ne respirer que d’un poumon… mais, dans ces entassements, j’imagine qu’il faut une concertation pour que les respirations soient alternées de bonne façon….
Ne dit-on pas que, si les sardines sont mises en boîtes sans têtes, c’est pour qu’elles ne puissent pas ensuite se plaindre de leurs conditions de transport ?
Lors des pèlerinages (fort peu) que j’ai fait, on passait le temps en chantant des cantiques, le paysage importait peu et le chauffeur ne pouvait dire comme ce pilote : « Nous passons Gibraltar et nous le verrions sur la droite de l’appareil si le temps était clair » (conditionnel n’empêchant personne de se tordre le cou pour voir ce qui cache ce qui serait à voir !) ; ces cantiques, une façon de conditionnement, d’étêtage en quelque sorte !
Ici les passagers ont le regard morne des esprits en vacances, ils ont des ‘ola’ immobiles à chaque zig, chaque zag trop brutal !