Du haut de ce balcon...
Derrière cet arbre 'dont on ne sait pas le nom mais dont les feuilles sont aimées des moutons et qui ajoute chaque jour une feuille nouvelle à celles des jours précédents', notre balcon.
De ce perchoir, je regarde la rue et salue de la main ceux qui me regardent en passant, m'envoient des "bonsoir yovo", sourient, s'interpellent et me désignent du doigt, selon leur âge ; j'espère avoir l'auguste geste qu'il faut pour saluer ainsi le bon peuple mais il m'arrive de penser qu'une main mécanique serait bien venue pour m'aider dans ce rôle si élisabéthain deuxième ; ma barbe, par bonheur, cache le sourire trop crispé parfois !
Pour saluer aussi ceux que je croise, j’ai trouvé une position intermédiaire entre le solennel geste élisabéthain et le lucky-lukien « Hugh ! »