ONG - Non gouvernementale, vraiment ?
Quelle indépendance peuvent encore revendiquer des organisations qui servent de courroie de transmission à un gouvernement ?
Conférence de Presse M. Alain Joyandet Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères et européennes Chargé de la Coopération et de la Francophonie « 8 chantiers pour l’Afrique » (Paris, 19 juin 2008)
"Avec notre 5ème chantier, nous espérons répondre aux mêmes attentes, en nous appuyant aussi sur les ONG. Car la coopération française souhaite travailler en étroite intelligence avec ces partenaires indépendants, qui développent une autre forme d’expertise, complémentaire de la nôtre. Nous voulons accompagner les ONG françaises dans leur dynamique de croissance. Car le panel des ONG françaises reste à notre sens trop modeste si on le compare aux puissantes organisations anglo-saxonnes ou allemandes. Nous ferons transiter par les ONG une part plus importante de notre aide publique au développement."
Et plus loin il annonce vouloir :
"Tripler le nombre de volontaires internationaux", pour aider les africains, ou pour ne pas être débordés par de plus actifs et risquer de perdre des parts de marché ?
Non, Monsieur Joyandet, lorsque vous dites en préambule : "l’Afrique nous réclame ; elle souhaite « plus de France ». Les africains nous invitent à rester dans la partie qui se joue en ce moment même.", ce n'est pas vrai pour toute l'Afrique, ce ne sont pas tous les africains qui pensent ainsi ou c'est dans le cas de choisir entre la peste et le choléra !
Conférence de Presse M. Alain Joyandet Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères et européennes Chargé de la Coopération et de la Francophonie « 8 chantiers pour l’Afrique » (Paris, 19 juin 2008)
"Avec notre 5ème chantier, nous espérons répondre aux mêmes attentes, en nous appuyant aussi sur les ONG. Car la coopération française souhaite travailler en étroite intelligence avec ces partenaires indépendants, qui développent une autre forme d’expertise, complémentaire de la nôtre. Nous voulons accompagner les ONG françaises dans leur dynamique de croissance. Car le panel des ONG françaises reste à notre sens trop modeste si on le compare aux puissantes organisations anglo-saxonnes ou allemandes. Nous ferons transiter par les ONG une part plus importante de notre aide publique au développement."
Et plus loin il annonce vouloir :
"Tripler le nombre de volontaires internationaux", pour aider les africains, ou pour ne pas être débordés par de plus actifs et risquer de perdre des parts de marché ?
Non, Monsieur Joyandet, lorsque vous dites en préambule : "l’Afrique nous réclame ; elle souhaite « plus de France ». Les africains nous invitent à rester dans la partie qui se joue en ce moment même.", ce n'est pas vrai pour toute l'Afrique, ce ne sont pas tous les africains qui pensent ainsi ou c'est dans le cas de choisir entre la peste et le choléra !